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                             V    L’HOMME

Constat

Dans tout ce que nous avons traité précédemment, nous avons vu que rares sont les pollutions naturelles, elles se limitent comme déjà précisé à des grandes « catastrophes » telles les éruptions volcaniques, les changements cycliques du soleil, les inondations et tempêtes qui par dégâts agissent sur l’environnement.

Pour le reste, c’est essentiellement l’homme qui est responsable, de l’environnement terrestre.

L’homme façonne la terre à son gré, il a raison de le faire, pour les Chrétiens et les Juifs, cela est parfaitement normal ; Dieu a rendu l’homme Gérant de sa création, lui donnant l’ordre de croître et multiplier et de jardinner la Terre.

Mais l’homme oublie malheureusement trop souvent que de dominer la Terre lui donne des devoirs envers la Création qui lui est inférieure, il doit l’amender, la jardiner, la diriger en ce qui concerne les animaux mais il ne doit pas l’exploiter outre mesure, il doit le faire avec discernement et amour.

 Les ruminants, ovins, caprins et animaux dits de basse-cour ont été domestiqués et élevés en semi-liberté ou en batterie (méthode) à abandonner le plus tôt possible car c’est une honte de faire souffrir des animaux pendant leur élevage ; la souffrance de la mort malheureusement toujours pénible qu’ils subissent étant largement suffisante. Et la rotation des bêtes dans les prés est malgré tout assez harmonieusement respectée encore que maintenant il y ait des abus sur les animaux qui ne sont même plus mis en stabulation pendant les temps les plus froids de l’hiver, les éleveurs ne se décidant pas à les vendre à un prix moindre et n’ayant pas assez ou pas de personnel pour s’en occuper. Les Etés chauds sont également source de souffrance pour les animaux qui n’ont souvent pas d’endroit pour s’abriter comme les animaux sauvages du soleil (on revient encore à l’intérêt de la haie bocagère).

Les Royalistes, particulièrement les Royalistes croyants en Dieu ne sont pas partisans de l’ « écologisme » (en aparté, quel mot barbare) à tout prix, ce n’est pas la Nature qui doit dominer, c’est bien l’homme qui doit dominer la Nature.

Les Ecologistes voudraient à l’extrême s’ils le pouvaient du sauvage et du « naturel » partout, c’est aller contre la destination de l’Homme dans ses fonctions terrestres.

S’ils pouvaient éviter de construire des logements, ils le feraient ; nous ne voyons pas en quoi une belle maison peut dénaturer une belle nature ; si la maison est harmonieusement construite, c’est tout à fait le contraire qui arrive, nature et construction humaine se subliment mutuellement ; il y a des paysages habités splendides à voir, d’une superbe harmonie entre l’homme et la nature.

En fait il y a trois grands axes sur lesquels il est urgent de travailler :

1°) l’AGRICULTURE, activité proprement humaine :

elle doit revenir vers l’équilibre de la terre. L’Agriculture ne doit plus être considérée comme un mode d’enrichissement  pour certains mais comme le nécessaire pour tous ; Les Royalistes trouvent anormal que les productions vivrières soient soumises aux cours de la Bourse par exemple alors qu’elles sont tellement nécessaires au fonctionnement vital de l’homme et de la gent animale.

L’agriculture dite biologique doit redevenir un choix prioritaire, contrairement à ses partenaires européens la France est à la traîne dans ce domaine. En 2010, L’Europe cultivée sans faire appel aux sous-produits du pétrole et aux produits de synthèse (culture bio) comportait 27 états membres avec 180 000 exploitations enregistrées en bio soit environ 7 millions d’hectares cultivés. La France ne se range aujourd’hui qu’au 5ème rang de production en Europe et doit encore faire un gros effort pour rattraper son retard dans ce domaine. Elle se situe avec ses 552 824 ha de surface bio cultivée derrière l’Italie (1 148 162 ha), l’Espagne (926 390 ha), l’Allemagne ( 825 539 ha) et le Royaume Uni (619 783 ha). Les 12 000 exploitations françaises pratiquant ce mode de production ne représentent que 2% de la surface nationale cultivée.

Le Bon Sens veut que l’on préconise une augmentation substantielle de ces surfaces par des incitations fiscales auprès des agriculteurs. cela préconise également comme déjà dit de revenir à l’assolement triennal, ainsi qu’aux labours de surface et même à l’utilisation après récolte des semis d’engrais verts gelifs et semis d’automne à la suite.

Le même Bon Sens préconise de remettre en culture toutes les anciennes terres en pentes (cultures en terrasse), d’autant plus que les progrès en petit matériel agricole sont considérables depuis quelques années et que les engins de petite taille accomplissent parfaitement le même travail que les gros engins sur les surfaces à leur mesure.

L’ENERGIE : l’homme ne peut s’en passer

Nous l’avons traité au chapitre FEU

L’HABITAT :

Composant essentiel de la vie humaine, l’habitat doit être totalement reconsidéré.

Les villes tendent régulièrement à devenir tentaculaires et malheureusement souvent aux dépends de terres hautement cultivables en raison de l’implantation de départ de l’ancienne cité qui s’est développée ensuite de façon excentrique.

On peut donc considèrer les 4 projections sur le futur qui ont été évoquées par l’INRA  sur le devenir de l’Habitat.

Quatre mondes possibles :

-          Les campagnes de la diffusion métropolitaine : la ville s’étale, avale les espaces ruraux, à l’exemple de la région Midi-Pyrénées dont la population se sera accrue de 700 000 habitants en 2030  si on n’arête pas le processus, particulièrement à Toulouse. Les espaces agricoles sont « déstructurés » : les agriculteurs vendent leur ferme faute de relève chez les jeunes, attirés par la ville.

-          Les campagnes intermittentes des systèmes métropolitains : La population vit à la campagne mais travaille en ville, comme c’est déjà le cas dans les zones rurales à la périphérie de l’Ile de France et même de plus en plus autour des villes même moyennes du reste du pays. La multiplication des usages des espaces ruraux est source de conflits. L’Agriculture a un rôle essentiel d’entretien des paysages et de gestion des écosystèmes même si une agriculture de qualité (bio, AOC) survit.

-         Les campagnes au service de la densification urbaine : La mobilité est limitée par la hausse du coût de l’énergie. Les populations se concentrent dans les villes. Celles-ci intègrent des formes de micro-campagne (parc, bois, espaces agricoles), accueillent des fermes à l’instar de ce qui se développe en Asie. Les risques d’épidémie sont plus grands.

-          Les campagnes dans les mailles des réseaux de villes : Tous les 40 km, une ville moyenne offre des services complets (école, hôpital, cinéma). Exemple pris avec le département de la Manche qui en 2030 présentera ainsi un réseau de petites villes et bourgs avec une population stable depuis 2000. différentes agricultures coexistent (intensives, conventionnelles, bio, etc…) et s’enchevêtrent dans des espaces naturels protégés.

De ces 4 schémas, il est rapide de constater que c’est le quatrième qui fut la norme française pendant des siècles, ce modèle d’habitat est intrinseque à la France et lui donne d’ailleurs sa renommé harmonieuse à l’étranger ; avec ce maillage remarquable de villes et villages qui fait la France ; ce n’est pas être passéiste que de vouloir recomposer ce schéma, car il est le plus équilibré pour l’homme qui peut s’y épanouir en évacuant le maximum de stress. Naturellement la modernité a un peu changé la donne mais le fond reste le même. Comme le laisse préssentir la profession de foi de l’ALLIANCE ROYALE. C’est dans cette direction qu’elle orientera son action au service des relations entre les hommes ;

Comment y arriver : en conservant déjà ce qui existe déjà par une volonté gouvernementale.

Pour cela il sera nécessaire de légiférer en gelant le développement des villes quand elles risquent de dépasser la taille limite.

Comment ?: sachant que les populations se déplacent toujours pour rechercher le travail, en gelant tout simplement les nouvelles implantations industrielles  et commerciales quelqu’elles soient et en les dirigeant vers les communes en manque.

Mais pour cela, il est nécessaire d’avoir un réseau routier extrêmement performant pour la circulation des hommes et des marchandises.

Les espaces inter villes seront donc essentiellement réservés à l’Agriculture, la Sylviculture et Aquaculture ainsi qu’au maillage routier inter villes.

Parallèlement sera enclenché une marche arrière dans les grandes citées. Arrêt de toute nouvelle construction. Les logements vétustes qui arrivent en fin de vie seront remplacés pour moitié de leur surface au sol avec une obligation de construction ne dépassant pas la cime des arbres habituels autochtones à la France soit un immeuble de 4 à 5 étages pour 2m5O de plafond dans les logements. Le reste des surfaces sera consacré pour moitié à des espaces de jardin d’agrément et pour moitié à des cultures maraîchères amenant un peu de campagne à la ville pour le bonheur certainement des quartiers. Rien n’empêchera que ces terres à potager soient loués à ceux qui seront heureux de les cultiver. Le régime fiscal de ces espaces rendus à la verdure sera celui des terres agricoles.

                    Cette politique est également indispensable pour éviter d’éventuels temps de disettes permettant aux citadins de pouvoir survivre en cas de mauvaises récoltes sans être tributaires de comportements peccamineux de la part d’exploiteurs désireux d’entrainer des foules à la révolte par des famines programmées pour s’aproprier le pouvoir comme ce fut le cas pour le passé ; shéma toujours renouvellé des dictateurs en puissance.

Une Volonté gouvernementale très forte sera nécessaire pour accomplir cela car les lobbies financiers ne seront sans doute pas d’accord. Comme pour les villes moyennes un gel de toute nouvelle implantation créatrice d’emploi sera mise en place de façon à rediriger les créateurs d’emploi vers les autres villes. Cela appelle donc la réintroduction d’un NUMERUS CLOSUS PAR PROFESSION condition pour que tous aient du travail et suffisament de revenus sans concurrence sauvage génératrice de misère au bout de la chaîne, le plus gros mangeant continuellement le plus petit jusqu’à être lui-même mangé.

Cette vision peut sembler totalement utopique mais elle peut à très long terme redéfinir un habitat humain générateur d’équilibre.

Toutes ces mesures à prendre doivent faire l’objet de dégrèvements fiscaux pour encourager les français à les accomplir. L’Etat sera pauvre mais les Français y trouveront leur compte dans une qualité de vie qui leur permettra de pouvoir grandir, élever leurs enfants et vieillir en harmonie avec leur environnement ; l’ensemble de la population ne sera pas forcément plus riche en valeur absolue de son porte-monnaie mais vivant plus harmonieusement et profitant de joies plus naturelles elle sera beaucoup plus riche en valeur relative et y trouvera un profit que les plaisirs artificiels ne peuvent procurer, ce type d’habitat favorisant beaucoup plus les échanges entre voisins. 

Comment faire donc pour que l’homme retrouve le BON SENS et le GOUT DU BEAU ; une seule solution et elle fait partie de l’environnement, c’est L’EDUCATION ; le goût du beau s’apprend, le Bon sens lui ne s’apprend pas mais les comportements de bon sens peuvent eux être appris ; c’est le rôle dévolu aux parents et aux éducateurs ; et si ceux-ci sont défectueux dans leur enseignement par subsidiarité, l’Etat doit tout faire pour que de bons apprentissages soient diffusés et doit en prendre les moyens ; c’est ce que firent ponctuellement Charlemagne et Louis XIV, le dernier par le biais des Frères des Ecoles Chrétiennes qu’il soutenait financièrement.

Mais l’Ecole ne doit plus être publique même si l’Etat se réserve le droit de regard sur le résultat final de l’éducation par le biais des examens de contrôle.

L’ALLIANCE ROYALE propose de libérer l’ECOLE en instituant le CHEQUE EDUCATION qui sera négociable par les parents auprès de l’établissement privé ou d’Etat (des écoles d’Etat peuvent exister dans certaines secteurs géographiques, par principe de subsidiarité, s’il y a carence d’établissement dans ces secteurs.

Cela fait partie aussi de l’environnement humain.

A ce prix, les générations futures seront plus aptes à gérer leur environnement avec bon sens et charité fraternelle envers leur prochain, leur descendance future et aussi envers leur petite sœur, la nature : création inférieure mise à la disposition de l’homme par son Créateur.

Chantal de Thoury

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