Ces propositions économiques sont issues de travaux collégiaux entre économistes de terrain dont Je fais partie, elles ont été étudiées, raisonnées en s'appuyant sur les travaux de Maurice Allais Prix Nobel d'Economie; elles sont le fruit de réflexions sur la manière de faire fonctionner le Monde économique en resspectant "la Doctrine Sociale de L'Eglise" qui prend garde à ce que tous puissent vivre en harmonie et que les plus faibles ne soient pas "oubliés" au profit de consortiums financiers internationaux qui considèrent l'homme comme "un outil de production" et non un être humain dans toute sa dignité.
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Le monde est dominé par des forces qui veulent instaurer un gouvernement mondial. Elles diffusent à cette fin une idéologie économique et culturelle, appelée mondialisme, qui, en faisant croire aux peuples qu’ils sont tous citoyens du monde, favorise la mise en place d’Etats pluriculturels, pluriethniques et pluriconfessionnels. L’immigration massivement encouragée dans les pays européens en est la conséquence. C’est évidemment un bon moyen pour affaiblir les Etats et préparer leur disparition. Les multinationales et les banques sont le fer de lance de cette politique.
Jésus Christ disait « Nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et l’Argent ». C’est pourquoi la seule façon de combattre le pouvoir de l’Argent est d’instaurer la royauté avec à sa tête un roi très chrétien. La présente plate-forme économique que mes confrères économiques travaillant avec moi propose, a pour objet d’établir des contre-feux face à cette politique mondialiste.
1. Moratoire de la dette publique
Les gouvernements successifs, complices du mondialisme donc d’un pouvoir étranger, n’ont pas eu le courage politique d’arrêter la croissance de la dette publique, car cela aurait voulu dire qu’ils reconnaissaient cette vérité qu’on nous cache : qu’il est impossible de conduire à la fois une politique sociale – ce qu’on appelle communément « l’Etat-Providence » - et la mondialisation. Comme ces gouvernements, de droite comme de gauche, sont tous mondialistes, alors ils trichent et donnent l’illusion à la population que l’Etat-Providence continue à fonctionner... en accroissant chaque année la dette de l’Etat.
Comme il est hors de question que le peuple français accepte de subir une politique d’austérité telle que les institutions internationales cherchent à l’imposer à la Grèce, il ne reste plus que deux solutions : soit refuser de rembourser la dette, soit différer son remboursement, ce qu’on appelle un moratoire.
Envisager que la France ne paie rien est à coup sûr s’attirer l’hostilité des banques qui ne voudront plus jamains lui prêter. Il vaut mieux suivre l’exemple de l’Argentine qui, face à une situation similaire (dans les années 70) a proposé un moratoire en promettant de rembourser ses créanciers au fur et à mesure que sa balance commerciale serait rétablie. Cela a été très bien accueilli et permis le redressement économique de l’Argentine.
2. Le retour au franc
Parmi ses pouvoirs, le roi a celui de battre monnaie. En Janvier 1973, le président Pompidou a fait voter une loi qui dépossède la France de ce pouvoir en rendant la Banque de France indépendante du pouvoir politique. En conséquence, toute création monétaire devait se faire dorénavant par emprunt aux banques. Il en résulte que, sur les 1700 milliards d’euros de la dette publique actuelle, 1400 sont le cumul des intérêts dûs aux banques !
Lors de la création de l’Union Européenne, on a appliqué le même principe en rendant la Banque Centrale Européenne indépendante des pouvoirs politiques. Tout ceci conduit à priver la France de son autonomie en matière de politique monétaire. Et comme l’Allemagne impose sa volonté, il en résulte une politique déflationniste pour la France et un déficit permanent de sa balance commerciale.
Plus vite la France sortira de l’euro, plus vite elle sera en mesure de retrouver ses équilibres économiques et financiers et par là même sa croissance. Cette sortie de l’euro et donc le retour au Franc doit s’accompagner évidemment d’un retour de la Banque de France dans le giron de l’Etat.
3. Le retour à l'étalon or
C’est incroyable à quel point tous les gens qui ont fait des études en économie sont formatés pour prendre en horreur tout idée de retour à l’étalon or. Voici trois objections courantes et comment y répondre.
1) Les quantités d’or dans le monde ne sont pas suffisantes : si la demande est supérieure à l’offre, le prix de l’or grimpe pour assurer l’équilibre. Ce qui était idiot (voir les accords de Bretton Woods) c’est de fixer définitivement un prix fixe pour l’or (35 dollars l’once). Si le prix de l’or change, la valeur de toutes les devises change en même temps, mais sans que le taux de change entre ces devises soit modifié. C’est tout l’avantage de l’étalon or : c’est le seul système qui soit neutre politiquement. C’est pourquoi des forces bien connues font tout pour dénigrer cette idée. En fait le principe est que chaque monnaie ait comme équivalent un certain poids d’or.
2) L’étalon or bloque la croissance : les accords de Bretton Woods, en 1945, ont décrété que la seule monnaie pour les échanges internationaux sera le dollar, sous réserve que celui-ci ait une contrepartie en or. Cela n’a pas empêché l’Etat américain de créer de la monnaie en fonction de ses besoins. Quand un Etat décide d’augmenter sa masse monétaire, il y a, en théorie, deux possibilités : a) toute banque prête 90%, ou plus, de ce qu’elle reçoit ; on peut donc comprendre qu’un Etat crée de la monnaie au-delà de ses réserves en or. Tant qu’on ne lui demande pas la contrepartie en or, tout va bien. b) Si on la lui demande et qu’il a Georges JACOVLEV Page 2 sur 2 Plate-forme économique Le 16 mai 2012
créé une masse monétaire excessive, il est obligé de dévaluer sa monnaie. L’exemple américain prouve que cela ne l’a gêné en rien dans le développement de son économie. On peut donc répondre facilement aux détracteurs : cela a marché jusqu’en 1971 (date à laquelle les USA ont suspendu la convertibilité du dollar en or), pourquoi cela ne marcherait-il pas aujourd’hui ? Nous reviendrons plus loin sur les accords de Bretton Woods.
3) La quantité d’or dans le monde est très inégalement répartie : cela conduirait, selon les détracteurs, à donner un avantage économique considérable aux pays détenteurs de mines d’or. Ce raisonnement suppose qu’il y ait brutalement une réévaluation de l’or. Il n’y a aucune raison à cela. Donc on n’est pas du tout dans la même situation que l’Espagne qui rapportait des tonnes d’or d’Amérique ce qui, en vertu de la théorie quantitative de la monnaie, a provoqué une hausse généralisée des prix dans toute l’Europe. Il faut savoir que, dès à présent, les banques achètent abondamment de l’or, tout étalon or mis à part, et que cela contribue à faire monter le prix de l’or.
Revenons aux accords de Bretton Woods. Le point faible est la situation dominante des USA qui ont imposé le dollar. S’il y a un jour de nouveaux accords de Bretton Woods (comme l’avait demandé un bref instant Nicolas Sarkozy, dont on a vite fermé la bouche), il faudrait prendre en compte toutes les devises : pourquoi imposer spécifiquement une devise pour les échanges internationaux ? Il est bien préférable d’avoir une référence commune, en l’occurrence l’or. Il suffit alors de prendre sa calculette et de convertir dans la devise de son choix.
Pour finir sur ce sujet, il faut se rappeler que, en 40 ans, depuis 1971 jusqu’à aujourd’hui, la valeur du dollar a été divisée par 13. Autrement dit, entre une personne qui aurait conservé son avoir en or et celle qui l’a converti en dollar, la deuxième est, quarante ans après, treize fois plus pauvre que la première !
4. La protection de notre agriculture et de notre industrie
Il faut revenir de toute urgence à la préférence nationale et, dans le cadre de l’Union Européenne, exiger le retour à la préférence communautaire. Maurice Allais préconisait la création d’espaces naturels régionaux regroupant des pays ayant une double proximité : géographique et en niveaux de revenus. Ceci est conforme à la doctrine sociale de l’Eglise dont le principe de subsidiarité est un des piliers. En application de ce principe, il faut revenir à l’Europe des 15.
Le principe de subsidiarité préconise que toute décision soit prise au niveau le plus bas où se trouve la compétence, l’individu, puis la famille, puis la commune, etc. En accord avec celui-ci, il faut que la France soit autosuffisante au niveau des besoins élémentaires. Or elle ne l’est même plus au niveau de l’alimentation de la population. De même, nous devons rapatrier notre industrie du textile et redévelopper l’industrie des équipements de la maison.
En ce qui concerne l’agriculture, il faut en finir avec la PAC. Les produits agricoles ne doivent pas être subventionnés mais être payés au juste prix. Cela ne reviendrait pas plus cher au consommateur si l’on favorise les circuits courts plutôt que la grande distribution liée à l’urbanisation démesurée. Le développement de l’agriculture biologique est urgent, ne serait-ce que pour anticiper la hausse du prix du pétrole, qui n’est pas prête de s’arrêter et, en conséquence, la hausse des prix des engrais chimiques qui polluent notre alimentation.
Le prix de l’énergie, sous toutes ses formes, ne cesse d’augmenter. Il faut donc l’économiser. C’est aussi une raison pour rétablir des circuits courts dans l’industrie et l’alimentation. La loi Pasqua, en 1995, recommandait que le « pays », une unité homogène du point de vue géographique, économique, social et culturel, soit la base de notre développement économique. Cela correspond à peu près aux arrondissements. Tout centrer sur le « pays » est une vision beaucoup plus harmonieuse de notre développement que l’urbanisation forcée entreprise depuis deux siècles. Cela permettrait de retrouver des solidarités de proximité dont nous avons tant besoin.
Quant aux choix énergétiques, il faut penser avant tout à notre indépendance nationale. C’est pourquoi, et malgré les risques encourus, nous pensons qu’il est préférable de maintenir et développer nos centrales nucléaires plutôt que d’investir coûteusement, par exemple, dans un parc d’éoliennes. Celles-ci ont leurs propres nuisances et vont nous faire perdre, par leur laideur, le marché du tourisme qui est un des points forts de notre balance commerciale.
Il se peut qu’un tel tournant dans notre développement économique réduise le budget des français en matière de loisirs, de voyages notamment. Mais ce serait au profit de plaisirs bien plus
importants, ceux liés à une harmonie retrouvée avec son voisinage immédiat, laquelle existe encore parfois dans nos zones rurales.
Georges Tartaret