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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 11:59

 

 Ces propositions économiques sont issues de travaux collégiaux entre économistes de terrain dont Je fais partie, elles ont été étudiées, raisonnées en s'appuyant sur les travaux de Maurice Allais Prix Nobel d'Economie; elles sont le fruit de réflexions sur la manière de faire fonctionner le Monde économique en resspectant "la Doctrine Sociale de L'Eglise" qui prend garde à ce que tous puissent vivre en harmonie et que les plus faibles ne soient pas "oubliés" au profit de consortiums financiers internationaux qui considèrent l'homme comme "un outil de production" et non un être humain dans toute sa dignité.

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Le monde est dominé par des forces qui veulent instaurer un gouvernement mondial. Elles diffusent à cette fin une idéologie économique et culturelle, appelée mondialisme, qui, en faisant croire aux peuples qu’ils sont tous citoyens du monde, favorise la mise en place d’Etats pluriculturels, pluriethniques et pluriconfessionnels. L’immigration massivement encouragée dans les pays européens en est la conséquence. C’est évidemment un bon moyen pour affaiblir les Etats et préparer leur disparition. Les multinationales et les banques sont le fer de lance de cette politique.

Jésus Christ  disait « Nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et l’Argent ». C’est pourquoi la seule façon de combattre le pouvoir de l’Argent est d’instaurer la royauté avec à sa tête un roi très chrétien. La présente plate-forme économique  que mes confrères économiques travaillant avec moi propose, a pour objet d’établir des contre-feux face à cette politique mondialiste.

1. Moratoire de la dette publique

 

Les gouvernements successifs, complices du mondialisme donc d’un pouvoir étranger, n’ont pas eu le courage politique d’arrêter la croissance de la dette publique, car cela aurait voulu dire qu’ils reconnaissaient cette vérité qu’on nous cache : qu’il est impossible de conduire à la fois une politique sociale – ce qu’on appelle communément « l’Etat-Providence » - et la mondialisation. Comme ces gouvernements, de droite comme de gauche, sont tous mondialistes, alors ils trichent et donnent l’illusion à la population que l’Etat-Providence continue à fonctionner... en accroissant chaque année la dette de l’Etat.

Comme il est hors de question que le peuple français accepte de subir une politique d’austérité telle que les institutions internationales cherchent à l’imposer à la Grèce, il ne reste plus que deux solutions : soit refuser de rembourser la dette, soit différer son remboursement, ce qu’on appelle un moratoire.

Envisager que la France ne paie rien est à coup sûr s’attirer l’hostilité des banques qui ne voudront plus jamains lui prêter. Il vaut mieux suivre l’exemple de l’Argentine qui, face à une situation similaire (dans les années 70) a proposé un moratoire en promettant de rembourser ses créanciers au fur et à mesure que sa balance commerciale serait rétablie. Cela a été très bien accueilli et permis le redressement économique de l’Argentine.

2. Le retour au franc

Parmi ses pouvoirs, le roi a celui de battre monnaie. En Janvier 1973, le président Pompidou a fait voter une loi qui dépossède la France de ce pouvoir en rendant la Banque de France indépendante du pouvoir politique. En conséquence, toute création monétaire devait se faire dorénavant par emprunt aux banques. Il en résulte que, sur les 1700 milliards d’euros de la dette publique actuelle, 1400 sont le cumul des intérêts dûs aux banques !

Lors de la création de l’Union Européenne, on a appliqué le même principe en rendant la Banque Centrale Européenne indépendante des pouvoirs politiques. Tout ceci conduit à priver la France de son autonomie en matière de politique monétaire. Et comme l’Allemagne impose sa volonté, il en résulte une politique déflationniste pour la France et un déficit permanent de sa balance commerciale.

Plus vite la France sortira de l’euro, plus vite elle sera en mesure de retrouver ses équilibres économiques et financiers et par là même sa croissance. Cette sortie de l’euro et donc le retour au Franc doit s’accompagner évidemment d’un retour de la Banque de France dans le giron de l’Etat.

3. Le retour à l'étalon or

C’est incroyable à quel point tous les gens qui ont fait des études en économie sont formatés pour prendre en horreur tout idée de retour à l’étalon or. Voici trois objections courantes et comment y répondre.

1) Les quantités d’or dans le monde ne sont pas suffisantes : si la demande est supérieure à l’offre, le prix de l’or grimpe pour assurer l’équilibre. Ce qui était idiot (voir les accords de Bretton Woods) c’est de fixer définitivement un prix fixe pour l’or (35 dollars l’once). Si le prix de l’or change, la valeur de toutes les devises change en même temps, mais sans que le taux de change entre ces devises soit modifié. C’est tout l’avantage de l’étalon or : c’est le seul système qui soit neutre politiquement. C’est pourquoi des forces bien connues font tout pour dénigrer cette idée. En fait le principe est que chaque monnaie ait comme équivalent un certain poids d’or.

2) L’étalon or bloque la croissance : les accords de Bretton Woods, en 1945, ont décrété que la seule monnaie pour les échanges internationaux sera le dollar, sous réserve que celui-ci ait une contrepartie en or. Cela n’a pas empêché l’Etat américain de créer de la monnaie en fonction de ses besoins. Quand un Etat décide d’augmenter sa masse monétaire, il y a, en théorie, deux possibilités : a) toute banque prête 90%, ou plus, de ce qu’elle reçoit ; on peut donc comprendre qu’un Etat crée de la monnaie au-delà de ses réserves en or. Tant qu’on ne lui demande pas la contrepartie en or, tout va bien. b) Si on la lui demande et qu’il a Georges JACOVLEV Page 2 sur 2 Plate-forme économique Le 16 mai 2012

créé une masse monétaire excessive, il est obligé de dévaluer sa monnaie. L’exemple américain prouve que cela ne l’a gêné en rien dans le développement de son économie. On peut donc répondre facilement aux détracteurs : cela a marché jusqu’en 1971 (date à laquelle les USA ont suspendu la convertibilité du dollar en or), pourquoi cela ne marcherait-il pas aujourd’hui ? Nous reviendrons plus loin sur les accords de Bretton Woods.

3) La quantité d’or dans le monde est très inégalement répartie : cela conduirait, selon les détracteurs, à donner un avantage économique considérable aux pays détenteurs de mines d’or. Ce raisonnement suppose qu’il y ait brutalement une réévaluation de l’or. Il n’y a aucune raison à cela. Donc on n’est pas du tout dans la même situation que l’Espagne qui rapportait des tonnes d’or d’Amérique ce qui, en vertu de la théorie quantitative de la monnaie, a provoqué une hausse généralisée des prix dans toute l’Europe. Il faut savoir que, dès à présent, les banques achètent abondamment de l’or, tout étalon or mis à part, et que cela contribue à faire monter le prix de l’or.

Revenons aux accords de Bretton Woods. Le point faible est la situation dominante des USA qui ont imposé le dollar. S’il y a un jour de nouveaux accords de Bretton Woods (comme l’avait demandé un bref instant Nicolas Sarkozy, dont on a vite fermé la bouche), il faudrait prendre en compte toutes les devises : pourquoi imposer spécifiquement une devise pour les échanges internationaux ? Il est bien préférable d’avoir une référence commune, en l’occurrence l’or. Il suffit alors de prendre sa calculette et de convertir dans la devise de son choix.

Pour finir sur ce sujet, il faut se rappeler que, en 40 ans, depuis 1971 jusqu’à aujourd’hui, la valeur du dollar a été divisée par 13. Autrement dit, entre une personne qui aurait conservé son avoir en or et celle qui l’a converti en dollar, la deuxième est, quarante ans après, treize fois plus pauvre que la première !

4. La protection de notre agriculture et de notre industrie

Il faut revenir de toute urgence à la préférence nationale et, dans le cadre de l’Union Européenne, exiger le retour à la préférence communautaire. Maurice Allais préconisait la création d’espaces naturels régionaux regroupant des pays ayant une double proximité : géographique et en niveaux de revenus. Ceci est conforme à la doctrine sociale de l’Eglise dont le principe de subsidiarité est un des piliers. En application de ce principe, il faut revenir à l’Europe des 15.

Le principe de subsidiarité préconise que toute décision soit prise au niveau le plus bas où se trouve la compétence, l’individu, puis la famille, puis la commune, etc. En accord avec celui-ci, il faut que la France soit autosuffisante au niveau des besoins élémentaires. Or elle ne l’est même plus au niveau de l’alimentation de la population. De même, nous devons rapatrier notre industrie du textile et redévelopper l’industrie des équipements de la maison.

En ce qui concerne l’agriculture, il faut en finir avec la PAC. Les produits agricoles ne doivent pas être subventionnés mais être payés au juste prix. Cela ne reviendrait pas plus cher au consommateur si l’on favorise les circuits courts plutôt que la grande distribution liée à l’urbanisation démesurée. Le développement de l’agriculture biologique est urgent, ne serait-ce que pour anticiper la hausse du prix du pétrole, qui n’est pas prête de s’arrêter et, en conséquence, la hausse des prix des engrais chimiques qui polluent notre alimentation.

Le prix de l’énergie, sous toutes ses formes, ne cesse d’augmenter. Il faut donc l’économiser. C’est aussi une raison pour rétablir des circuits courts dans l’industrie et l’alimentation. La loi Pasqua, en 1995, recommandait que le « pays », une unité homogène du point de vue géographique, économique, social et culturel, soit la base de notre développement économique. Cela correspond à peu près aux arrondissements. Tout centrer sur le « pays » est une vision beaucoup plus harmonieuse de notre développement que l’urbanisation forcée entreprise depuis deux siècles. Cela permettrait de retrouver des solidarités de proximité dont nous avons tant besoin.

Quant aux choix énergétiques, il faut penser avant tout à notre indépendance nationale. C’est pourquoi, et malgré les risques encourus, nous pensons qu’il est préférable de maintenir et développer nos centrales nucléaires plutôt que d’investir coûteusement, par exemple, dans un parc d’éoliennes. Celles-ci ont leurs propres nuisances et vont nous faire perdre, par leur laideur, le marché du tourisme qui est un des points forts de notre balance commerciale.

Il se peut qu’un tel tournant dans notre développement économique réduise le budget des français en matière de loisirs, de voyages notamment. Mais ce serait au profit de plaisirs bien plus importants, ceux liés à une harmonie retrouvée avec son voisinage immédiat, laquelle existe encore parfois dans nos zones rurales.

Georges Tartaret

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 05:59

Circulaire 2012

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 19:02
Bien sûr Nicolas SARKOZY est au service du pouvoir financier international. Alors une grande partie du peuple se tourne vers la gauche, dont le discours s’appuie depuis plus d’un siècle sur une idée simple : tout est de la faute du capitalisme.

C’est une idée simple, mais c’est une idée fausse. Le petit patron qui emploie vingt salariés est lui aussi victime de ce système économique qui ne profite qu’aux banques et aux multinationales. C’est complètement faux de dire que c’est un exploiteur. Et s’il est obligé de licencier ou de délocaliser son usine à l’étranger, c’est contre son gré. C’est parce qu’il y est contraint.

Rappelz-vous les « trente glorieuses », cette époque d’après guerre où tout le monde avait du travail. Et pourtant c’était le capitalisme. Ce n’est donc pas le capitalisme le fautif, mais la mondialisation voulue par les grandes banques et les multinationales.

Ce qu’il faut, c’est le protectionnisme et non l’ouveture des frontières à tout vent. Ce n’est pas ce que dit la gauche, que ce soit par la voix de François Hollande ou de Jean-Luc Mélanchon. Ces gens-là mentent au peuple, uniquement parce qu’ils sont ivres du pouvoir qu’ils espèrent atteindre.

Honte à Hollande et à Mélanchon qui ne sont que des menteurs

S’ils étaient honnêtes, ils reconnaîtraient que l’euro coule la France et qu’il faut en sortir au plus vite. C’est ce qu’ils ne disent pas.. Voilà en quoi ce sont des menteurs.

Depuis que la France est entrée dans la logique de la mondialisation, en 1975, la France a perdu deux millions d’emplois. Cela représente les deux tiers du nombre officiel de chômeurs. Voilà ce que nous cachent Hollande et Mélanchon. Depuis cette époque, les statistiques officielles confirment – noir sur blanc ! – que le pouvoir d’achat des français a été divisé par 2. Hollande et Mélanchon n’en disent pas un mot.

Hollande et Mélanchon refusent de dénoncer la mondialisation

C’est pourquoi la gauche n’est pas du côté du peuple. Elle le trahit. Ce n’est d’ailleurs pas nouveau. Pendant que le Front Populaire, en 1936, se vantait d’avoir gagné les congés payés, il fermait les yeux sur la politique agressive de Hitler et se refusait à l’attaquer militairement, ce qui nous aurait évité la guerre et 50 millions de morts.

Tout ceci démontre une seule chose : la république est au service des puissances financières et les partis de droite comme de gauche préfèrent fermer les yeux sur cette réalité, pourvu qu’on leur donne un peu de pouvoir, en fait une illusion de pouvoir.

En France, il y a cinquante ans, un président de la république a tenté de s’opposer aux puissances financières : De Gaulle. Le mouvement de mai 68 a été utilisé pour le mettre à la porte. A la même époque, Le président américain J-F Kennedy a aussi tenté de s’y opposer. Il a été assassiné. Un siècle auparavant, le président américain Lincoln a osé financer la guerre de sécession en créant sa propre monnaie sans passer par les banques. Il a, lui aussi, été assassiné dès la fin de la guerre.

Tout ceci démontre que la république est et sera toujours au service des puissances financières. Ceux qui disent le contraire sont des utopistes ou des menteurs. Seul un roi, du fait que son pouvoir ne dépend pas des élections, est assez fort pour s’opposer aux puissances financières.

Pour préparer sa venue, il faut que le peuple français s’unisse sur des objectifs anti-mondialisation et refuse toute politique d’austérité pour rembourser une dette publique dont il n’est pas responsable :

Si je suis élu député, je m'emploirai à travailler à l'Assemblée nationale pour obtenir :

LE RETOUR AU FRANC

LA PROTECTION DE NOTRE AGRICULTURE ET DE NOTRE INDUSTRIE

UN MORATOIRE SUR LA DETTE PUBLIQUE

 

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 09:17
La mondialisation et ses dégâts, nous n’avons pas besoin de le démontrer : les délocalisations, la crise mondiale actuelle, qui profite tant aux grandes banques, la chute généralisée du pouvoir d’achat des classes moyennes (pour les plus faibles revenus, ce n’est qu’une continuation). Mais tout le monde dit que c’est incontournable. Est-ce si vrai ?

Nous savons bien que la seule mondialisation d’origine technique, c’est celle des moyens de télécommunication. Tout le reste – la libéralisation des échanges de biens et de services, la libre circulation des hommes et des capitaux – n’est que le résultat de décisions politiques. Mais ni la droite (UMP et consorts) ni la gauche (y compris Jean-Luc Mélanchon et les Verts) ne s’y opposent. Pourquoi ? Parce que – à l’instar du constat fait à l’époque de la guerre du Vietnam – ces partis dirigent ou soutiennent des gouvernements« fantoches » à la solde du tandem Etats-Unis / Israël.

Il n’y a qu’une seule alternative radicale à la mondialisation : celle qui découle des principes énoncés dans la doctrine sociale de l’Eglise catholique. On y trouve notamment le principe de subsidiarité. Maurice Allais, sans s’y référer explicitement, donne une traduction pratique de ce que serait la mise en oeuvre du principe de subsidiarité au niveau des échanges internationaux.

Le monde, selon sa pensée, doit être organisé en « espaces naturels régionaux », le regroupement des pays se faisant sur le double critère de la proximité géographique et de celle des niveaux de revenus.

Bien entendu, ces espaces naturels régionaux n’ont de sens que si les pays qui les composent pratiquent en leur sein la préférence communautaire et érigent autour d’eux les protections douanières appropriées. Loin de nuire aux pays moins développés, c’est au contraire la seule voie qui leur permette réellement de se développer, en évitant la fuite de leurs cerveaux comme cela se pratique aujourd’hui. 

Maurice Allais a calculé que l’abandon de la préférence communautaire en 1975 a fait perdre en trente ans à chaque français entre 30 et 50% de son pouvoir d’achat. Depuis les chiffres montrent que le pouvoir d’achat des ménages a été divisé par deux. Cela a aussi coûté la disparition de deux millions d’emplois. Comment les partis de gauche osent-ils parler de politique sociale, quand ils ignorent cette réalité et ne se battent pas pour le retour de la préférence communautaire ? Ils ne veulent pas comprendre qu’on ne peut pas avoir à la fois « l’Etat-Providence » et la mondialisation.

Il est clair qu’une telle vision du monde conduit à sortir purement et simplement de l’Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C.). La ligne politique de l’O.M.C. est totalement libérale : l’objectif est d’aboutir à la suppression de tous les droits de douane de pays membres (pour le plus grand bénéfice des multinationales). La conséquence est le nivellement des revenus par le bas : nous aligner sur le niveau de vie du chinois moyen. Ce processus est déjà en marche, et provoque notamment une multiplication de délocalisations. Sans compter des pans entiers de notre industrie qui disparaissent, comme le textile.

Quelle hypocrisie de la part des partis de droite et de gauche de revendiquer une politique sociale – sans l’abolition de l’OMC – quand on sait que cette organisation est née à Marrakech en 1995 par transformation du GATT en OMC, par la suppression de toute référence aux Droits de l’Homme ! Une ligne politique qui se voudrait sociale demanderait au moins le retour du GATT en remplacement de l’OMC. En ce qui concerne l’organisation des échanges commerciaux au niveau mondial, seul le retour à l’étalon or permet d’assurer qu’aucun pays ne peut durablement avoir une balance commerciale déficitaire et, de ce fait, faire payer son développement par les pays avec lesquels il commerce.

Une politique favorable au bien commun passe donc par le soutien des PME (patrons et salariés) et de la majeure partie des salariés des multinationales – tous victimes de la politique mondialiste – contre les dirigeants de celles-ci. Objectivement, c’est donc 99% de la population qui a les mêmes intérêts à défendre.

Mais il ne suffit pas de ramener l’Europe à la préférence communautaire. La France doit retrouver sa souveraineté pleine et entière. Pour cela, elle doit abandonner l’euro et revenir au franc. Les chiffres prouvent que lors de la décade qui précédait l’euro la croissance de la France était de 1% supérieure. Ce n’est pas tout : en 1973, le président Pompidou a fait voter une loi obligeant l’Etat français à emprunter aux banques dès qu’il voulait augmenter la masse monétaire. Cela nous coûte en intérêts payés aux banques 1400 milliards d’euros sur les 1800 de la dette publique ! La Banque de France doit redevenir un organe de l’Etat et retrouver sa liberté, sous le contrôle de celui-ci, d’accroître la masse monétaire en fonction des besoins de l’économie, sans avoir à payer le moindre intérêt aux banques. Ce n’est que la juste application du pouvoir régalien de battre monnaie.

Ainsi la France pourra retrouver sa liberté en matière de politique monétaire, de politique budgétaire et de politique fiscale. Elle doit aussi conserver sa liberté entière dans le domaine de la défense nationale. C’est donc une Europe des Nations que nous voulons. Cela n’exclut pas le besoin d’une coopération entre Etats sur des problèmes  clés tels que la gestion de la mer par exemple. A cette fin devront être mises en place des « agences de coopération européenne » à la carte, chaque Etat déléguant une partie de son pouvoir sur des objectifs définis et avec la possibilité de s’en retirer s’il le désire.

Une nouvelle Europe rendra donc aux États-nations leur liberté d’actionen supprimant toutes les structures relevant de l’inspiration fédérale anti-démocratique (Cour de Justice, Commission, Banque Centrale Européenne). Nous voulons donc une abolition du Traité de Lisbonne.

En ce qui concerne la politique étrangère de la France, celle-ci doit reposer sur deux principes : défendre la francophonie et s’intégrer dans une vision multipolaire des relations mondiales.

Tout d’abord la France doit sortir de l’OTAN. En effet notre intégration dans l’OTAN ne sert que la politique étrangère du tandem USA-Israël. C’est ce qui s’est passé notamment dans l’ex-Yougoslavie, en Irak, en Lybie et c’est ce qui guide notre implication dans la guerre actuelle en Afghanistan.

La politique étrangère de la France doit être fondée sur le respect de l’indé­pendance et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Elle doit s’appuyer pour cela sur l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), qui sera régulièrement consultée et mieux financée.

Par ailleurs la France ne peut ignorer que diverses puissances ont pour objectif de dominer le monde. Il en est ainsi du tandem USA-Israël, de la Chine et du cartel des Etats musulmans. En remplacement de l’OTAN, seul un traité d’alliances entre Etats européens, incluant la Russie, peut faire le poids par rapport à ces puissances. Or l’histoire démontre qu’un pays ne trouve sa force que si son peuple est uni, et que cette unité ne se réalise qu’autour d’une religion. C’est pourquoi une telle alliance européenne ne pourra se faire que si l’Europe affirme aux yeux du monde sa référence aux valeurs chrétiennes.

Une telle alliance européenne n’implique pas une armée européenne, mais une coordination entre armées nationales. La France doit donc garder la maîtrise de sa force de dissuasion nucléaire et exclure de ses rangs tous les musulmans.

Nous appelons donc le peuple de France à  se battre pour :

LA DEFENSE DE LA FRANCOPHONIE

UNE FRANCE CHRETIENNE DANS UNE EUROPE CHRETIENNE

Georges Tartaret 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 19:48

Le monde actuel est dominé par deux pouvoirs qui agissent en synergie : les banques et les multinationales. La stratégie des multinationales consiste à développer le marché mondial. C’est la raison pour laquelle elles poussent les sphères influentes et notamment politiques dans le sens de l’ouverture complète des frontières. C’est ce qu’on appelle la mondialisation. Pour produire moins cher, elles délocalisent leurs activités. La conséquence en est l’accroissement du chômage dans les pays industrialisés. C’est la première incidence négative sur le pouvoir d’achat.

L’objectif de baisse des coûts conduit aussi les multinationales à encourager l’immigration en provenance des pays en voie de développement, ce qui crée un effet de dumping sur le niveau des salaires. Pour pallier tout risque de mouvements sociaux, l’immigration musulmane(pas seulement : il y a des beaucoup d’immigrés des pays de l’est) est favorisée, de manière à introduire un facteur de division résultant de la diversité culturelle. C’est la deuxième incidence négative sur le pouvoir d’achat.

Troisièmement, les multinationales déplacent leurs sièges sociaux dans les pays à faible niveau d’imposition, de telle sorte que le volume des transferts sociaux d’un pays comme la France aille en diminuant. On voit donc que la mondialisation va à l’encontre de l’Etat-Providence : on ne peut pas avoir l’un et l’autre. C’est toute l’hypocrisie des grands partis de droite et de gauche de camoufler cet aspect. Cela s’appelle la corruption. Cette réduction du volume de la solidarité sociale est la troisième incidence négative sur le pouvoir d’achat.

Or certains politiciens, pour se faire réélire, cachent ce phénomène. Il leur faut pour cela donner l’illusion que la croissance continue. C’est le rôle de l’emprunt : tout d’abord l’emprunt de l’Etat auprès des banques, qui aboutit à la croissance régulière de la dette publique. Ainsi, depuis 1981, date de l’arrivée de Mitterrand au pouvoir, jusqu’à aujourd’hui, la dette publique est passée de 20% à 80% du PIB, soit 2% par an. Comme la croissance est en moyenne de 2% par an, sauf les années de récession, cela signifie que la réalité est une croissance nulle depuis 30 ans ! Si en plus on prend en compte le taux de natalité, la croissance est négative. La réalité est donc que la France est en récession depuis trente ans ! Voilà où nous conduit la « bonne » gestion républicaine !

Mais pendant ce temps, les banques se sont enrichies. En effet, sur les 1800 milliards d’euros de dette publique, 1400 milliards représentent l’intérêt des emprunts. Tout cela parce qu’en 1973, le président Pompidou a fait voter une loi interdisant à la Banque de France de créer elle-même la monnaie sans passer par les banques.

Les banques ont un deuxième moyen de s’enrichir. Avec l’encouragement de certains politiciens qui, là encore, cherchent à camoufler la vérité, elles développent le crédit à la consommation : « puisque vous n’avez pas aujourd’hui l’argent pour acheter ce dont vous avez besoin, empruntez-le et vous nous rembourserez plus tard ». Ce phénomène est renforcé par la part croissante de l’hédonisme dans les mentalités, qui consiste à glorifier la consommation matérielle, ce qui nous renvoie aux conséquences d’une perte de spiritualité des Français. Jean-Paul II, lors d’une de ses visites en France, disait « France qu'as tu fait des promesses de ton baptême? ».

Donc deux manières d’endetter la France et les français pour camoufler l’appauvrissement de la France.

Comment inverser la vapeur ? Pour arrêter avec cette dette publique qui n’est que de l’argent volé aux Français, une seule solution : un moratoire de la dette publique. C’est ce qu’ont fait en son temps les pays africains auxquels les puissances occidentales ont fini par effacer une grande partie de leur dette. Par ailleurs, pour relancer une croissance effective, il est nécessaire que notre agriculture et notre industrie soient protégées du dumping des pays à bas niveau de salaires.

C’est pourquoi nous appelons tous les Français à se battre pour

UN MORATOIRE DE LA DETTE PUBLIQUE
LA PROTECTION DE NOTRE INDUSTRIE ET DE NOTRE AGRICULTURE

Georges Tartaret 

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