1° PROPOSITIONS POUR L’ ENERGIE : maître mot reconquérir notre indépendance énergétique et faire du bien à notre environnement.
Se libérer de la dépendance du pétrole de réinvestir dans le traitement du méthanol et de l’éthanol en tant que principal carburant des véhicules automobiles dans les déplacements sur route. Ces deux alcools seront produits à partir de la culture du bois et du raisin de qualité inférieure ; toutes les anciennes terres à vignes qui existaient dans les siècles précédents et dont on retrouve encore souvent la trace seront replantées à cet effet.
Le bois de taillis sous futaie pourra être utilisé pour la fabrique du méthanol et des même sous-produits que le pétrole (tous les isomères phéniques qui composent notre environnement habituel en plastiques de tout genre)
On ne peut être favorable à la culture de colza comme carburant ; outre le fait que c’est une culture vivrière nécessaire à l’alimentation des hommes (huile) et des animaux (tourteaux), son expansion en monoculture est une catastrophe pour la faune des cervidés qui en meurent d’indigestion, de plus c’est une culture qui demande des traitements intensifs de pesticides, or étant donné la quantité nécessaire, il serait impossible d’en faire une culture BIO.
Pour obtenir ce carburant, la Forêt Française est majoritairement composée en partie de résineux qui seront traités à cet effet. Dans les bois de feuillus c’est le taillis sous futaie qui sera utilisé en partie, l’autre partie étant affectée au chauffage des bâtiments (voir chapitre suivant). 3ème source énergétique pour le carburant : la haie et 4ème source énergétique les vignes de raisin de moindre qualité, à cet effet toutes les anciennes vignes abandonnées et dont on retrouve les traces sur les pentes du Massif Central et dans des friches jamais recultivées, toutes ces vignes seront remises en culture.
CHAUFFAGE DES BATIMENTS
Il est nécessaire de rentrer dans une politique d’utilisation de la biomasseet la construction généralisée dans tous les bâtiments neufs de systèmes de chauffage individuels utilisant le bois ou dérivés sous forme de poêles de masse ou de poeles dits alsaciens, accompagnée d’une restructuration de la conception des constructions qui augmenteraient la capacité d’inertie calorifique des immeubles construits par le biais d’une répartition harmonieuse des murs porteurs (en maçonnerie ou en bois) et des cloisons qui seraient exclusivement raisonnées en cloisons à fort pouvoir d’inertie de chaleur (bois ou plâtre). Ainsi ce serait la construction elle-même qui serait le vecteur général du chauffage dans la construction à partir du rayonnement du poêle de masse de départ.
Cela obligera les promoteurs à construire également de façon plus durable, ce qui est un comportement vertueux à l’envers de ce qui se fait actuellement qui est prévu sur le court terme et finalement revient très cher au final, enrichissant une population ponctuelle sur le court terme mais facteur d’appauvrissement de tous sur le long terme.
Les matériaux utilisés pour la construction des poêles, seront dans les bâtiments sous la juridiction de l’état ou des collectivités locales des matériaux français, (pierres de Volvic ou lauzes d’Auvergne, de Corse ou de Bretagne etc…briques réfractaires) quant aux combustibles, on reviendra à des combustibles traditionnellement destinés à cet usage (taillis sous futaie, coupe d’entretien des haies, tourbes ) On ne préconisera pas l’utilisation des cultures vivrières ni de la paille qui sera rendue à la terre afin d’enrayer sa latérisation en cours:
Le Gaz sera dans toute la mesure du possible réservé au seul usage domestique (cuisson) et si possible tiré du traitement du bois et également de l’extraction à partir de l’élevage des animaux (fumiers), les exploitations agricoles animalières pouvant éventuellement être encouragées à investir dans du matériel de récupération du méthane à partir du fumier mais cela impliquerait que les éleveurs abandonnent l’élevage semi-ouvert des stabulations, ce qui serait d’ailleurs une charité envers la création inférieure que sont les animaux qui en souffrent. Les animaux à l’étable sont plus protégés des rigueurs de l’hiver que sous stabulation.
Cette
récupération du gaz à partir de la distillation du bois et d’autres productions peut diminuer notre facture énergétique vis à vis des pays fournisseurs tels que la Russie et nous rendrait moins
dépendants d’elle énergétiquement
.
On ne peut être bien sur contre l’utilisation de
l’Energie solaire, cependant elle demande que soit examinée la politique à long terme ; il faut rappeller que l’implantation de centrales solaires ne peut se faire que dans des régions
particulièrement ensoleillées et en utilisant un procédé d’ellipse solaire en hauteur plutôt que des capteurs au sols ; en effet il ne faut pas oublier d’intégrer le paramètre de la
pollution du sol par l’ombre générateur d’un changement de la biodiversité facteur de refroidissement du sol sous ombre portée des capteurs.
Elle s’inquiète du projet de mégas centrales solaires linéaires en Sahara, le déficit de la terre en soleil sous les capteurs peut être fortement préjudiciable à l’environnement, l'on en connaît pas les conséquences.
Elle demande donc de respecter le principe de prudence et demande que les capteurs solaires soient en France limités à une implantation sur les toits et terrasses des bâtiments construits.
L’apport de l’Energie solaire par batteries est de toutes les façons réservé en France à des petites unités, on sait en revanche, que le liquide utilisé à l’intérieur des capteurs posera de très grands problèmes de recyclages au moment de la vétusté de ceux-ci. En revanche, l’énergie solaire est une excellente chose en ce qui concerne tous les petits instruments électriques fonctionnant sur batteries solaires, c’est une bonne substitution aux piles et son effet polluant sur le long terme est un peu moindre que celui des piles.
Nous devons considerer que seule l’Energie solaire passive est vraiment rentable, c’est à dire la conception particulière de la construction des bâtiments par un effet de serre dû à une heureuse répartition de vérandas et de baies vitrées associées à une domotique de volets automatiques, autour de ceux-ci. De nombreuses réalisations d’habitat de ce type montrent le bien fondé d’une telle option bien qu’au départ cela implique une mise de fonds plus élevée qui est ensuite largement amortie par les économies de chauffage et également le confort de l’habitat lui-même. Le choix de matériaux de construction à forte inertie thermique est également à privilégier.(bois, brique, pierre, terre cuite).
Il est certain qu’elle sera primordiale dans le reste du fonctionnement énergétique de la France.
Elle est une énergie propre pour l’environnement immédiat des hommes.
En dehors des applications industrielles, domestiques et de transports urbains, elle peut être considérée comme le complément nécessaire indispensable dans la politique du chauffage par poêle de masse des habitations collectives préconisée plus haut, les résistances électriques étant intégrées dans le poêle lui-même ou les murs diminuant d’autant la consommation électrique. Elle permet d’apporter le complément nécessaire à l’indépendance de l’habitant qui s’absente de son logement.
Il est de plus en plus remarquable que l’énergie des éoliennes ne vaut pas l’investissement requis. Rares sont les endroits en France où elles peuvent s’avérer réellement rentables, de plus elles sont inopérantes en conditions anticycloniques, en été les brises thermiques peuvent les faire tourner mais on n’en a pas besoin à ce moment là car justement ce sont les jours les plus longs et il fait chaud donc elles ne servent pas à grand chose sinon à faire ce qu’elles faisaient déjà depuis des siècles faire remonter l’eau des puits et ne fournissent pas assez d’électricité pour répondre à la demande de froid des appareils d’air conditionnés. Si c’est pour faire tourner des appareils distribuant de l’air froid, on peut considérer que c’est un geste non écologique, tenant du total superflu et propre aux pays riches, il y a là quelque chose d’assez indécent.
Quant à l’hiver, en temps de dépression, il fait moins froid et en plus, comme il y a en général trop de vent on ne peut
les faire tourner sous peine de les briser, en revanche par temps anticyclonique d’hiver quand justement il fait très froid, elles sont inopérantes par manque de vent.
On ne peut donc pas encourager à tout prix la construction et l’utilisation des éloliennes sauf peut-être à des endroits comme la côte plein sud de la Corse à l’endroit le plus venté d’Europe, mais curieusement il ne s’en construit pas à cet endroit là ; il faut dire que c’est là que se trouve une très grande copropriété (le golf de Spérone) composée uniquement de milliardaires qui n’ont aucune envie de voir cette pollution visuelle et sonore à coté de leur havre de paix chèrement acquis.
Il est judicieux, en revanche d’ encourager et de défendre la politique de développement des hydroliennes là où leur rentabilité s’avère convaincante telle le développement dans le Raz Blanchard au large de Cherbourg ;
On peut aussi proposer aux bretons de reconsidérer la possibilité d’exploiter les courants de la Vilaine et de l’entrée du Golfe du Morbihan et il nous faut défendre les concepteurs qui apporteront une solution fiable en ce sens ainsi que la possibilité d’exploiter également les courants entre les iles du large de la Vendée et des Charentes et le Continent.
Il nous faut aussi considerer les multiples sites en France qui peuvent se prêter à la construction de petits barrages hydroélectriques pour l’alimentation de petites communes, et encourager les maires à s’en préoccuper. Les sites en question sont souvent répertoriés sur les cartes de CASSINI (18 ème siècle) comme des étangs avec moulins et nombre d’entre eux sont maintenant des prés souvent en mouilles la moitié de l’année. Le gouvernement actuel refuse la plupart du temps leur remise en eau pour la pêche sous prétexte qu’ils n’étaient pas destinés à cela mais aux moulins, sans d’ailleurs réfléchir comme tous les technocrates que un étang pour les moulins avait automatiquement son emploi pour la pêche.
L’exploitation du charbonpeut être réactivée sous conditions de sécurité draconiennes en matière de pollution. C’est une énergie fossile, il faut le rappeler ; elle devra se faire en compensant l’apport de gaz carbonique par des replantations forestières dans les alentours de la mine. Le charbon sera plutôt utilisé pour les centrales électriques thermiques et l’obtention de sous-produits polymères des phènes.
L’énergie nucléaire
On ne peut que soutenir la politique de la France en matière d’énergie nucléaire, c’est la condition de son indépendance énergétique.
La France est malgré l’état de ses finances, un des pays où l’entretien de ses centrales est le mieux assuré.
Elle est toujours à la pointe de l’innovation en matière de nucléaire et va implanter en Finlande la nouvelle génération de réacteurs qui va être la prochaine également chez nous pour remplacer petit à petit les anciennes centrales nucléaires en fin d’exploitation. Nos savants continuent leurs recherches en la matière et cherchent à recycler de plus en plus les déchets nucléaires, depuis l’uranium enrichi de première génération on a trouvé encore des améliorations.
Le risque des centrales nucléaires en radioactivité autour d’elle est moindre que la radio activité qui existe pour les populations qui habitent sur la chaîne du massif hercynien. Quand à l’explosion possible, On a vu avec Fukushima qui était hypersécurisé, qu’il n’y a pas de risque zéro mais il ne faut pas oublier qu’une éruption volcanique est mille fois plus radioactive qu’une fissure dans une centrale nucléaire et cela on n’en parle jamais. Depuis, cet accident nucléaire très grave, les ingénieurs tirent les enseignements et les paramètres de dangerosité de ce type d’accident sont maintenant intégrés dans les mesures de securité des centrales nucléaires en France et sans doute dans le reste du monde.
Depuis la nuit des temps, les hommes ont toujours vécu dangereusement sachant que là où est le danger est souvent la richesse.
2°L’AGRICULTURE
C’est avec tristesse que nous sommes obligés de faire de la peine à nos amis agriculteurs en le disant, mais à ceux que l’on aime on se doit de dire la Vérité.
C’est bien l’Agriculture actuelle qui pollue le plus les campagnes.
Pesticides
Engrais en trop grande quantité
Arrachage des haies
Labours trop profonds
Vente de la paille et non-utilisation de celle-ci pour le réamendement en compost de la terre (autrefois le seul engrais utilisé était le fumier (paille + escréments animaliers) qui redonnait ainsi à la terre ce qui lui avait été pris) ; avec pour conséquence une latéritisation de la terre à plus ou moins long terme la rendant stérile pour des décennies.
Cette attitude paysanne totalement nouvelle dans notre vieille Europe qui a pratiqué pourtant une culture intensive mais remarquablement intelligente pendant des siècles, ne date que d’une quatre-vingtaines d’années.
Elle est due surtout à un espoir dans les engrais et pesticides obtenus par les laboratoires à partir des énergies fossiles qui ont entrainé les paysans vers la facilité. Pourquoi se donner du mal à l’ancienne quand avec ces nouveaux produits c’était si facile ? mais l’homme a joué à l’apprenti sorcier et la Nature se venge maintenant qu’il l’ait si maltraitée.
Elle est gouvernementale, car de lui-même sans encouragement, le paysan baisse les bras et c’est naturel.
Pour l’inciter à reprendre des comportements vertueux :
1°) Il est nécessaire de mettre en place une redéfinition de toutes les parcelles cultivables de la France à raison d’une taille de 12 ha par parcelle avec 2ha consacrés à la haie.
Ainsi après cette redéfinition, l’agriculteur sera tenu de planter autour, seul ou en collaboration avec son ou ses voisins pour les parcelles attenantes communes, des haies ; en échange de l’investissement de la plantation, il sera exonéré d’impôts fonciers sur la surface de la haie pendant le temps de la première pousse de la haie avant qu’elle soit exploitable à la coupe soit 20 à 3O ans selon la date de la première coupe ; puis ensuite la surface de la haie sera soumise à l’impôt foncier sur la forêt (qui inclue déjà le fait que les revenus des coupes sont sur le très long terme) et comme pour celle-ci l’exploitation de son bois ne sera pas sujette à impôt sur le revenu.
2°) mettre simplement en place des obligations de minimum de profondeur de labour (réglementer donc sur le territoire de France, la production ou l’importation des socs de charrues qui ne dépasseraient pas une taille adéquate),
Sur les terrains en pente interdire le labour qui génère des ruissellements trop importants ravinant les terres du haut, ces labours étant remplacés par un fraisage du terrain qui est d’ailleurs beaucoup plus bénéfique à la terre ;
Rendre obligatoire l’assolement triennal ou le semis des engrais verts gélifs en fin de moisson d’été;
Ces politiques ne seront pas accompagnées de subventions, la délivrance de subventions étant perverse car elle encourage le moindre effort, il sera beaucoup plus judicieux d’aider les agriculteurs dans ces transformations de mode de culture par des détaxes plus ou moins longues sur le temps en fonction des changements à mettre en place de façon à ce qu’ils aient le temps de se retourner dans leur comptabilité qui ne pourra que s’améliorer étant donné qu’avec des parcelles moindres, le matériel nécessaire sera moindre aussi en taille et en prix.
Les nouvelles parcelles de 12 ha seront encore majoritairement exploitables par la plupart des engins mécaniques actuels, en attendant une nouvelle génération d’engins pour lesquels l’Etat aura « imposé » aux fabricants des normes de taille plus réduite afin de reprendre une agriculture à taille plus humaine.
Le fait de replanter les haies entrainera les effets suivants :
Arrêt des effets de tornades localesles jours de grande chaleur en été comme cela se produit de plus en plus actuellement dans le Berry qui est plus chaud que la Beauce et la Brie et y est sujet depuis qu’il a été largement déforesté.
Création de microclimats favorablespour les cultures avec réduction des effets gélifs dus au vent.
La haie devra être plutôt raisonnée en bocage qu’en haie taillée à moins d’être raisonnée en claie.
La haie aura un effet sur le ruissellementen retenant les nitrates. Pompe à nitrates et sels minéraux à haute dose, elle a un effet régulateur et de protection des eaux souterraines, empêchant la pollution des même eaux, elle arrête le ruissellement des eaux vers les ruisseaux et empêche également leur pollution. Elle redonnera le combustible pour le chauffage local, ce à quoi elle était destinée pendant des siècles.
Pour rééquilibrer la terre :
Il est urgent et nécessaire de revenir à l’assolement triennal,
Les gouvernements précédents ont imposé une mauvaise jachère, sans rotation triennale.
Puisque les paysans ne le font plus d’eux-mêmes, c’est de l’ordre du prince qui gouverne de l’imposer par une loi. Assolement obligatoire des 3 cultures : la première année culture d’espèces à racines superficielles, la deuxième année, culture d’espèces à racines profondes, (elles éclatent la terre (la labourent), la troisième année, cultures d’espèces synthetiseuses d’azote pour amender la terre et la laisser se reposer (engrais verts).
L’Etat prendra des mesures pour interdire la fabrication et l’importation de charrues à labourage profond(plus de 30 cm), celui-ci stérilisant la terre en détruisant la faune microscopique et les bactéries, les unes aérobie par asphyxie en les enterrant trop profondément, les autres anaérobies par hyper oxydation en les amenant à la surface où elles sont « brulées » par l’oxygène. Le sol devient totalement stérile.
Le paysan sera tenu de rendre à la terre une partie de la paille de la récolte plus importante que la chaume habituelle qu’elle soit brute ou mieux, sous forme de fumier.
Des déductions fiscales lui seront décernéespour toute culture utilisant l’association entre plantes complémentaires et la culture parallèle de plantes pesticides afin de protéger ses cultures vivrières.
On se doit d’être hostile à l’attribution de subventions qui ont toujours des effets pervers sur le long terme générant un comportement de mendicité chez ceux qui la perçoivent.
Comme dit précédemment :
Replantation des haies en amont des rives des ruisseaux et rivières
La politique assez sérieuse de la France auprès des industriels donne enfin ses fruits actuellement et l’on ne peut plus dire que les industriels polluent consécutivement les rivières et fleuves.
Un b-mol cependant avec la pollution thermique de ceux-ci, car les industries ont besoin d’une grande quantité d’eau pour refroidir leurs turbines, particulièrement les centrales nucléaires en ce qui concernent leurs réacteurs, induisant une pollution thermique par augmentation de la température des eaux qu’ils rejettent.
Cela induit une transformation lente mais sure de la faune migratoire telle les saumons qui sont désorientés dans celle-ci. La faune autochtone quant à elle se réfugiant en amont ou dans les ruisseaux et petites rivières adjacentes.
Des maladies peuvent être générées par cette augmentation de température, particulièrement par la vectorisation par les moustiques qui ne sont plus détruits dès leur éclosion par les gelées printanières à ces endroits précis où la vapeur des eaux tièdes les protègent.
On ne peut cependant pas supprimer cet effet, que ce soit en aval des industries comme en aval des centrales nucléaires, la solution est donc dans la dérivation de ces eaux vers un canal déjà existant permettant à la population migratoire fluviale telle les saumons et anguilles de remonter les fleuves en tranquillité. L’augmentation thermique des canaux étant un moindre mal.
En raison des fleuves qui prennent leur source chez nous et qui alimentent nos pays voisins, la France doit se faire un point d’honneur de leur rendre des eaux en parfait état de consommation,
En ce qui concerne les océans et les mers, la France doit obtenir des riverains des océans et mers qui lui sont communs de mettre en place une force d’intervention de collaboration militaire pour la protection de ceux-ci contre les pollueurs pirates qui agissent en dehors de tout respect du bien commun de l’humanité que sont ces océans et ces mers avec une loi commune de répression sur le secteur qui est sous leur juridiction commune (ex : pour océan atlantique nord : USA-Canada-Islande-Danemark pour Groenland-Grande Bretagne- Irlande-France-Espagne) (pour Polynésie : tous les pays propriétaires (dont France) + Australie et Nouvelle Zélande)
Pour les eaux territoriales : tolérance zéro pour toute pollution avec amendes automatiques allant crescendo en fonction de la dangerosité de ladite pollution pour la faune et la flore marine. Nous devons préconiser l’introduction : à l’examen du « permis de mer » de toutes les questions de comportement antipollution.
La meilleure solution d’organisation citadine est le 4è schéma de l’INRA en ce qui concerne l’équilibre VILLE / CAMPAGNE c’est à dire Les campagnes dans les mailles des réseaux des villes. Tous les 40 km, une ville moyenne offre des services complets (écoles, hôpital, cinéma). le reste de l’habitat inter-ville étant limité aux hameaux et villages déjà existant. C’est encore le schéma actuel de la France profonde et il est nécessaire d’y revenir en ce qui concerne les hyper agglomérations car c’est le bon sens même. La France est d’ailleurs un exemple à suivre en la matière, son tissu urbain et campagnard s’était remarquablement équilibré au cours des siècles, il est malheureux qu’elle l’ait abandonné.
La nouvelle donne énergétique va permettre de revenir à ce tissu maillé équilibré ; la distance de 40 km entre chaque cité étant la plus harmonieuse compte tenu de la politique des transports, ce maillage permettra l’utilisation relativement aisée des prochaines voitures électriques, et favorisera la circulation des personnes et des biens.
Dans le fonctionnement de la ville même, actuellement il y a une relative prise de conscience de l’environnement dans nombre de nos villes de France et les maires sont de plus en plus sensibilisés au problème, Nous n’avons pas de critiques formelles à présenter sur ce sujet.
Connaissant la nature humaine paresseuse, nous encourageons cependant la diffusion générale des passages spécialisés des camions poubelle, plutôt que le dépôt dans les containers par variété de déchet ; en effet, vu la « saleté » de l’environnement de ces réceptacles qui souvent débordent, nous pensons que le passage ponctuel pour chaque variété de déchets par les camions spécialisés en chacun, sera plus profitable à tous, et que les citoyens trieront plus facilement leurs déchets en fonction du passage de chaque camion.
Avec les regroupements de secteurs de ramassage sur l’ensemble de la France qui est en bonne voie, cela pourrait être facilement développé, et donnera moins de gaspillage au lieu de préconiser comme commence à le faire le gouvernement actuel des amendes.
Pour désenclaver et empêcher la formation des mégapoles, il faut une autorité ferme gouvernementale.
A contrario de la politique actuelle, il nous faut mettre en place un gel de l’implantation de nouvelles unités industrielles dans toutes agglomérations de plus de 40 000 hab. sur un rayon de 4O km ainsi qu’un gel de toute construction nouvelle pour les même agglomérations.
Contrairement à ce que peuvent penser ceux qui ont peur qu’il n’y ait pas assez de logements, nous pensons que la répartition plus harmonieuse de la population sur le territoire permettra de faire face à ce problème, car ce n’est pas de gaieté de cœur que les gens s’entassent dans les cités, passé l’âge de l’adolescence.
Pour les mégapoles et les métropoles, il est nécessaire d’appliquer non seulement les propositions précédentes mais aussi que dès qu’un immeuble deviendra vétuste au point qu’il serait nécessaire de le démolir, il ne sera reconstruit qu’à moitié de sa superficie, le reste étant réservé à la plantation de végétation, ce qui permettra un réapport d’oxygène à la cité. Une ville équilibrée est également une ville où les habitations ne dépassent pas la cime des arbres autochtones (environ 20 m de hauteur).
Cette politique devra être prévue longtemps à l’avance afin de mettre en place des palliatifs financiers au manque à gagner des loueurs.
Une politique de la ville, implique que les habitants s’y sentent bien, c’est pourquoi, nous devons être pour le retour du petit commerce en centre ville et en centre quartier dans les grandes villes.
Conscients que la concurrence des super et hyper marchés est effrayante pour qui veut vivre d’un petit commerce, nous proposons un moyen terme en dehors des magasins franchisés, celui de construire là où il n’y en a pas, des petites halles ou cours couverts ou marchés couverts, par les municipalités qui offriraient à des itinérants la location d’emplacements à la journée, ou à la semaine ou à l’année suivant le désir de chacun. Cela permettrait ainsi à ces commerçants itinérants de gagner mieux leur vie en allant de ville en ville, ou de quartiers en quartiers et en étant à l’abri des intempéries gagnant plus facilement la fidélité du chaland.
Un marché est toujours un lieu de rencontres agréable et gai, si ce marché est permanent avec des commerçants qui louent ponctuellement, cela peut redonner vie aux centres de quartiers actuellement déserts ou aux toutes petites villes, ne remettant pas en cause les grands marchés habituels de plein air.
En ce qui concerne l’habitat des villes, Le parti royaliste ALLIANCE ROYALE, dont nous sommes est connu pour sa politique particulièrement familiale.
L’habitat familial est à intégrer dans l’environnement.
Mais pas n’importe quel habitat familial :
Un habitat pour qui la famille veut dire la génération familiale vivante.
C’est pourquoi, nous proposons une nouvelle forme de construction des immeubles qui peut être rendue obligatoire en commençant par les HLM.
L’organisation des immeubles doit se faire à taille humaine. A l’opposé de ceux qui veulent transformer les hommes en une imitation de fourmi avec des règles de fourmilière, nous préconisons un habitat qui retrouve une taille humaine, des immeubles qui ne dépassent pas la taille de nos arbres habituels tels platanes et marronniers. Ce qui fait 4 à 8 étages en gros : rez de chaussée pour les commerces et bureaux, et professions libérales et logements côté jardin réservé à handicapés physiques vivant seuls; le premier étage pour les 3ème âge en légère difficulté motrice et 4ème age, (en cas de panne d’électricité c’est moins fatiguant pour les anciens), le deuxième pour les familles (avec des appartements qui peuvent être couplés facilement pour les familles nombreuses (une porte communicante sécurisée condamnée ou pas entre deux appartements) et les 3ème et 4ème étages avec des appartements de plus petite surface pour les 3ème age sans problèmes de santé et les célibataires ; Naturellement les normes de construction en vigueur pour les personnes handicapées physiquement seront de rigueur. Les appartements pour les familles seront prévus plus grands.
Les services municipaux recevront des consignes très fermes de l’Etat afin de faciliter l’attribution de logements dans les HLM pour les trois générations d’une même famille en cas de logements se libérant.
Les problèmes pourront être portés devant le bras de justice qu’est le prince qui gouverne ; pour l’ALLIANCE ROYALE le Roi est ce bras de justice qui est le protecteur particulier de la famille.
La politique de ville coûte extrêmement cher en matière d’environnement, c’est vrai, et la collectivité peut être amenée à ne pas vouloir en payer le prix ; c’est pourquoi nous ne pouvons que préconiser si nous devions nous occuper de ce problème d’utiliser le référendum d’initiative populaire au niveau de la commune afin de requérir l’assentiment de la population concernée fiscalement pour chaque projet requérant un investissement très lourd pour la population imposée, ainsi le maire pourra agir plus sereinement dans la gestion de la Cité ».
Un dernier mot sous forme de réflexion. Les grandes dictatures ont toujours préféré privilégier l’habitat urbain car des citadins sont plus facilement malléables et contrôlables par les gouvernements. L’ALLIANCE ROYALE dont nous sommes est quant à elle viscéralement contre toutes les dictatures qui enlèvent à chacun son libre arbitre, favorable au paternalisme du Prince qui gouverne, elle aime le fait que le peuple puisse aller en liberté sur les terres de France, mais liberté de circuler et de vivre tel qu’on le désire ne veut pas dire anarchie et dilapidation des biens de la France, c’est pourquoi paradoxalement pour notre part nous préconisons un certain dirigisme général du Prince tel que décrit dans ce dossier.
Le Prince qui gouverne, se doit d’être un père pour son peuple ; à de titre, il a le devoir en son conseil, de voir plus loin que son peuple.
Le référendum de consultation populaire peut d’ailleurs en fonction d’une décision à prendre qui préoccupe des intérêts catégoriels sur tous les sujets évoqués précédemment, être mis en place par le Prince qui gouverne dans un souci de ne pas imposer une décision arbitraire ; il se fera avec un souci particulier de la part du prince d’éduquer auparavant sans omettre quoique ce soit des inconvénients et des avantages de la proposition de changement de façon à ce que le peuple parfaitement éclairé puisse prendre en toute conscience son destin en main.
La démocratie équitable proposée par l’ALLIANCE ROYALE facilitera tous ces processus mais cela fait l’objet d’un autre chapitre que celui de l’environnement.
Chantal de THOURY
candidate aux élections législatives
sur la 2è circonscription de la Nièvre