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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 19:48

Le monde actuel est dominé par deux pouvoirs qui agissent en synergie : les banques et les multinationales. La stratégie des multinationales consiste à développer le marché mondial. C’est la raison pour laquelle elles poussent les sphères influentes et notamment politiques dans le sens de l’ouverture complète des frontières. C’est ce qu’on appelle la mondialisation. Pour produire moins cher, elles délocalisent leurs activités. La conséquence en est l’accroissement du chômage dans les pays industrialisés. C’est la première incidence négative sur le pouvoir d’achat.

L’objectif de baisse des coûts conduit aussi les multinationales à encourager l’immigration en provenance des pays en voie de développement, ce qui crée un effet de dumping sur le niveau des salaires. Pour pallier tout risque de mouvements sociaux, l’immigration musulmane(pas seulement : il y a des beaucoup d’immigrés des pays de l’est) est favorisée, de manière à introduire un facteur de division résultant de la diversité culturelle. C’est la deuxième incidence négative sur le pouvoir d’achat.

Troisièmement, les multinationales déplacent leurs sièges sociaux dans les pays à faible niveau d’imposition, de telle sorte que le volume des transferts sociaux d’un pays comme la France aille en diminuant. On voit donc que la mondialisation va à l’encontre de l’Etat-Providence : on ne peut pas avoir l’un et l’autre. C’est toute l’hypocrisie des grands partis de droite et de gauche de camoufler cet aspect. Cela s’appelle la corruption. Cette réduction du volume de la solidarité sociale est la troisième incidence négative sur le pouvoir d’achat.

Or certains politiciens, pour se faire réélire, cachent ce phénomène. Il leur faut pour cela donner l’illusion que la croissance continue. C’est le rôle de l’emprunt : tout d’abord l’emprunt de l’Etat auprès des banques, qui aboutit à la croissance régulière de la dette publique. Ainsi, depuis 1981, date de l’arrivée de Mitterrand au pouvoir, jusqu’à aujourd’hui, la dette publique est passée de 20% à 80% du PIB, soit 2% par an. Comme la croissance est en moyenne de 2% par an, sauf les années de récession, cela signifie que la réalité est une croissance nulle depuis 30 ans ! Si en plus on prend en compte le taux de natalité, la croissance est négative. La réalité est donc que la France est en récession depuis trente ans ! Voilà où nous conduit la « bonne » gestion républicaine !

Mais pendant ce temps, les banques se sont enrichies. En effet, sur les 1800 milliards d’euros de dette publique, 1400 milliards représentent l’intérêt des emprunts. Tout cela parce qu’en 1973, le président Pompidou a fait voter une loi interdisant à la Banque de France de créer elle-même la monnaie sans passer par les banques.

Les banques ont un deuxième moyen de s’enrichir. Avec l’encouragement de certains politiciens qui, là encore, cherchent à camoufler la vérité, elles développent le crédit à la consommation : « puisque vous n’avez pas aujourd’hui l’argent pour acheter ce dont vous avez besoin, empruntez-le et vous nous rembourserez plus tard ». Ce phénomène est renforcé par la part croissante de l’hédonisme dans les mentalités, qui consiste à glorifier la consommation matérielle, ce qui nous renvoie aux conséquences d’une perte de spiritualité des Français. Jean-Paul II, lors d’une de ses visites en France, disait « France qu'as tu fait des promesses de ton baptême? ».

Donc deux manières d’endetter la France et les français pour camoufler l’appauvrissement de la France.

Comment inverser la vapeur ? Pour arrêter avec cette dette publique qui n’est que de l’argent volé aux Français, une seule solution : un moratoire de la dette publique. C’est ce qu’ont fait en son temps les pays africains auxquels les puissances occidentales ont fini par effacer une grande partie de leur dette. Par ailleurs, pour relancer une croissance effective, il est nécessaire que notre agriculture et notre industrie soient protégées du dumping des pays à bas niveau de salaires.

C’est pourquoi nous appelons tous les Français à se battre pour

UN MORATOIRE DE LA DETTE PUBLIQUE
LA PROTECTION DE NOTRE INDUSTRIE ET DE NOTRE AGRICULTURE

Georges Tartaret 

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