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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 17:18

I. L’EAU

 

 1) Constat

 

 

Comme l’air l’eau est intrinsèque à la vie,

 

 

Sa pureté de consommation est primordiale.

 

Or par les temps qui courent elle est de plus en plus polluée par les activités humaines

 

Pollution des ruisseaux due aux traitements agricoles des terres en pesticides et en engrais trop concentrés (fait plus rare actuellement en raison des produits mieux dosés mis sur le marché des coopératives agricoles) ou mis de façon trop importante sur les cultures (les qualités des engrais n’étant pas en cause mais leur importance d’utilisation)

 

Pollution des ruisseaux par suppression des protections naturelles qu’étaient les haies sachant que les haies sont très gourmandes de nitrates, en les pompant dans les nappes phréatiques, elles ralentissent également le ruissellement des eaux ; or les nappes phréatiques sont les couches d’absorption des eaux pluviales et suintent jusqu’à former des sources ou fournissent les eaux souterraines des nappes aquatiques souterraines.

 

Les haies participent donc de façon primordiale à la purification des eaux non seulement des nitrates mais aussi de tous sels minéraux en excès.

 

Pollution des rivières et des fleuves qui peuvent être des pollutions permanentes à partir des activités humaines journalières ; le grand scandale actuel étant celui découvert ces derniers temps sur l’impact de la contraception humaine sur la faune aquatique mâle, la féminisant, ce qui eut pour conséquence d’extrapoler sur la race humaine découvrant que sans doute les problèmes posés par l’augmentation conséquente des hommes à stérilité réduite était dus à l’absorption de l’eau bue habituellement chargée de plus en plus des hormones ingérées par les femmes (la pilule) qui à la suite des fonctions naturelles exutoires se retrouvaient être passées dans les eaux de consommation malgré le traitement par les compagnies des eaux.

 

Pollution des eaux par les trop grandes concentrations urbaines, avec un ruissellement permanent des sels de plomb et autres polluants dus à la circulation automobile concentrée.

 

En ce qui concerne les industries, la France a depuis plus de 20 ans engagé une politique de réglementation des rejets qui s’avère efficace et qu’elle encourage à affiner, le constat de ce côté là est positif si l’on excepte l’accident (mais le risque zéro n’existe pas et n’existera jamais).

 

En revanche, une pollution à laquelle on pense peu est la pollution thermique, près de toutes les usines et particulièrement les centrales thermiques nucléaires ou autres, en effet pour refroidir leurs moteurs et réacteurs, elles sont obligées de pomper l’eau des fleuves et la rejettent ayant pris quelques degrés de plus ; ce qui à terme change la faune et la flore, tellement que par exemple on peut maintenant élever des crocodiles dans les eaux du Rhône à proximité des centrales nucléaires ; cela peut devenir dangereux pour notre environnement car nous ne pouvons savoir dans quelle mesure des organismes apportés par les bateaux le long des estuaires ou les graines ainsi que les insectes légers transportés par les vents venus de pays chauds ne trouveraient là un terrain propice à leur développement sachant qu’à partir du moment où ils seraient en nombre ils risqueraient d’éradiquer la faune et la flore locale sans compter le danger d’épidémies contre lesquelles nous ne sommes pas immunisés naturellement.

 

Cela nous amène aux océans, régulièrement pollués par les accidents de pétroliers qui déversent des milliers de tonnes de gasoil asphyxiant le plancton et la faune même supérieure ainsi que les algues des côtes, sans conter les dégazages des bateaux, leurs armateurs et les commandants vivent pour leur profit immédiat sans penser au BIEN COMMUN de tous. Ils ne sont pas les seuls puisque nombre de plaisanciers sont également de très forts pollueurs totalement irresponsables.

 

2) Conséquences

 

Elles sont développées en même temps que le constat. Nous rappelons que le Plancton est le plus gros consommateur de gaz carbonique (dioxyde de carbone) de la Planète ;

 

Les mers sont l’habitat de nombreuses espèces actuellement fragilisées par les pollutions dues à l’activité humaine et aux accidents pétroliers et comportements irresponsables.

 

3) Causes

 

Elles sont développées en même temps que le constat et les conséquences

 

4) Propositions

 

En ce qui concerne les océans et les mers, il n’y a pas d’autre solution que de renforcer un droit international ; l’eau de ceux-ci est un bien commun à toute la Planète. Il est naturellement de la responsabilité de chaque pays de faire régner la loi dans ses eaux territoriales non seulement à titre militaire mais aussi en ce qui concerne les pollueurs, c’est pourquoi, la France doit développer fortement sa flotte marine de surveillance et avertir au niveau international qu’elle sera sans pitié pour les contrevenants. Confiscation des navires pollueurs pris sur le fait, pas de caution de libération pour les commandants pris a dégazer.

 

 Pour le reste des océans, il sera nécessaire de raisonner les océans et mers de façon Régionale sur le même schéma proposé par l’ALLIANCE ROYALE en ce qui concerne les fonctionnements économiques, dans le petit livret que l’on peut trouver à la boutique sur son site ;

 

Les pays riverains d’une grande région océanique devront s’entendre pour avoir des forces marines d’intervention commune du même type que celles des Nations Unies afin de contrôler la vétusté des navires ainsi que leurs comportements en regard de la contre pollution. La France puissance maritime a un rôle primordial à jouer dans cette proposition et doit mettre en place les discussions diplomatiques fermes avec ses partenaires partout où elle possède des territoires maritimes jouxtant ceux d’autres pays pour ce combat de la protection des mers.

 

Ex : en océan Atlantique Nord, elle le partage avec les Etats Unis, le Canada, l’Islande, l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, le Maroc, la Mauritanie, le Libéria, Le Sénégal et la Cote d’Ivoire, et les pays propriétaires de toutes les Iles des Antilles.

 

En ce qui concerne les eaux fluviales, dans la mesure ou les eaux sont communes à plusieurs pays, il est naturellement du devoir des pays riverains de contrôler leurs pollutions de façon particulièrement attentive afin d’éviter d’abord des conflits et des méfiances de la part des pays en aval ; sachant que les pays les plus en aval sont eux même responsables puisque leurs eaux vont aboutir à la mer. La France avec son bassin Meurthe et Moselle et le bassin du Rhin est en amont de ces fleuves qui dévalent ensuite par l’Allemagne et le Benelux vers la Mer du nord, elle doit mettre un point d’honneur à veiller à la bonne qualité des eaux qu’elle leur transmet.

 

En ce qui concerne le Rhône, elle veillera également à la bonne qualité des eaux qu’elle reçoit de la Suisse, ce qui n’est pas difficile, ce pays étant particulièrement civique en ce qui concerne tout ce qui est du domaine écologique.

 

On rejoint la politique sur les haies, sur les mesures de dépollution industrielle et humaine.

 

 

Les haies sont les plus grandes dépollueurs terrestres des eaux qui existent, il est donc nécessaire de préconiser donc leur replantation et leur entretien systématique en amont des berges de tout le réseau fluvial.

 

Actuellement, on peut se féliciter de ce que le Conseil Régional de Bretagne dont le président était auparavant le Duc de Rohan descendant des ducs de Bretagne, ait pris des mesures pour replanter partout les haies du bocage. Cette politique commence à porter ses fruits puisque la pollution par les nitrates du lisier de porc commence à régresser, trop lentement malheureusement eu égard aux dégats.
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 La politique de limiter les élevages de porcs à 400 bêtes est aussi une bonne chose, il devient également urgent de revenir à un recyclage du lisier de porc par la paille, la fermentation bactérienne qui s’ensuit transforme ce fumier en excellent compost qui est absorbé très efficacement par les cultures évitant ainsi leur transmission aux nappes phréatiques et soutterraines.

 

Cela peut être à mettre comme une obligation pour tous les élevages de porc et d’ailleurs améliorera considérablement la vie même des animaux dans leur confort ce qui ne pourra qu’être bénéfique par ricochet pour la santé des humains

 

Actuellement les lois Européennes sur l’eau sont abhérentes, sous la pression des groupes écologiques, on est passé dans l’excès de réglementation et des eaux naturellement minéralisées consommées depuis des siècles sans effets néfastes (au contraire avec des effets bienfaisants) sont désormais interdites à la consommation parce que l’on a considéré les taux des minéraux de façon brute sans considérer les synergies que ceux-ci peuvent avoir entre eux dissous dans l’eau.

 

Des populations entières sur des territoires étendus vivent donc en infraction avec une loi idiote parce qu’elles continuent à boire des eaux qui ne leur ont jamais et ne leur font toujours pas de mal. (c'est le cas actuellement de tout le plateau du Bazois dans notre Nièvre, les eaux sont naturellement fluorées et arseniquées et peuvent être en fait considérées comme non pas des eaux de source mais des eaux minérales; plutot que de les traiter pour les déminéraliser et en faire des eaux insipides, il sera beaucoup plus judicieux de les classer en eaux minérales consomables simplement avec prudenc epour certaines personnes plutot qe de pénaliser toute la population qui la supporte très bien; des marchés juteux de recyclage des eaux sont sous jacents à ces mesures, il est honteux que des populations entières en face les frais pour l'enrichissement de quelques uns sous des fausses raisons de santé)

 

 

Voilà ce qui arrive quand on confie l’étude des lois à des technocrates sur papier ou des écologistes en chambre.

 

 

C’est pourquoi en tant que député élu de la Nation, j'aurais à coeur de me pencher sur tous ces dossiers afin de convaincre mes confrères de peser sur le gouvernement pour faire reconsiderer toutes les directives Européennes afin de relever celles qui sont hors du bon sens et de faire en sorte d’éradiquer toute directive qui n’a pas été corroborée par l’observation empirique sur le terrain.

 

En ce qui concerne la pollution thermique des centrales nucléaires, c’est malheureusement un choix à faire en notre indépendance totale énergétique actuelle en matière d’électricité et une élévation de la température des fleuves.

 

Peut-être pourrait’on étudier la possibilité de rejeter les eaux de rafraîchissement des centrales dans les canaux latéraux des fleuves qui se refroidiront sur la distance avant de rejoindre les eaux d’aval, permettant ainsi au fleuve lui-même de rester plus frais pour la remontée des espèces aquatiques migrantes comme le saumon ; les autres espèces autochtones elles ne posant pas de problèmes car elles iront naturellement vers les rivières affluentes plus fraîches.

 

 (à suivre, prochainement sur le Feu (énergies): voir les chapitres précédents sur les dossiers défendus par Chantal de Thoury: environnement

 


Chantal de Thoury  

 

 

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