Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 12:11

banniereAR5Profession de foi de l’Alliance royale
commune à tous ses candidats

Élections législatives 2012

L’Alliance royale, après avoir fait campagne en 2012 pour les présidentielles, présente des candidats aux élections législatives. La campagne présidentielle de Patrick de Villenoisy avait porté sur les divisions qui rongent notre pays, l’Alliance royale pour les élections législatives s’attache en plus maintenant aux libertés publiques. Elle veut ainsi affirmer une fois de plus que la République, contrairement à la royauté, est un régime liberticide. Ses candidats élus porteront au sein de l’Assemblée Nationale cette voix royaliste et travailleront à restaurer ces libertés confisquées qui bloquent toute réforme vertueuse pour le Bien de la France.

I.    Changer les institutions pour construire une France plus forte

·         Restaurer un arbitre impartial pour renforcer l’unité nationale et assurer la continuité à la tête de l’État. Le roi est l’autorité au-dessus des querelles partisanes qui protège les libertés des Français.

La souveraineté, c’est la liberté des nations. Elle est indispensable pour garantir les intérêts vitaux de notre pays. La souveraineté nécessite une continuité à la tête de l’Etat à la place d’une prétendue alternance qui empêche toute politique durable. Sept ans, c’était déjà trop court ; une campagne présidentielle qui divise profondément le pays tous les cinq ans, c’est du suicide politique car cela entraîne l’incapacité à se réformer en profondeur faute de disposer de la longue durée. Le chef de l’État lui-même est l’homme d’un parti, qui ne pense qu’à sa réélection.

·         Etablir une démocratie équitable, qui assure une juste représentation et favorise un débat public qui ne soit pas pollué par des querelles idéologiques stériles.

Parce qu’il n’y a pas de liberté sans représentation sincère et équitable des Français, il faut réformer la représentation parlementaire. Le régime des partis et le vote de masse donne l’illusion d’une démocratie ; mais celle-ci est confisquée par les partis politiques et par l’État, avec une assemblée prisonnière du jeu politicien et complètement coupée des vraies préoccupations des Français. La démocratie équitable vise à assurer une juste représentation du peuple et sa participation constructive aux décisions politiques : les députés sont élus dans chaque circonscription par des collèges représentant les corps constitutifs de la nation (les familles, les élus locaux, les entrepreneurs et les salariés). En liant la représentation des citoyens à leurs responsabilités dans la société, la démocratie équitable renforce les corps intermédiaires et redonne du sens au débat public en mettant en avant les vrais problèmes.

·         Redonner la parole aux Français avec des mécanismes de démocratie directe à tous les échelons (aussi bien pour les grandes questions nationales que pour les décisions locales).

Comme dans d’autres grands pays européens, nous devons permettre une large et fréquente consultation des Français pour voter les lois (référendum d’initiative populaire) ou pour contester celles que le Parlement pourrait décider sans leur accord (référendum-véto).

·         Réformer le code de la nationalité pour favoriser et vérifier l’intégration à la société et une appropriation suffisante de la culture française.

Pour renforcer la cohésion nationale, l’accès à la nationalité française ne pourra être obtenu que par filiation naturelle ou par naturalisation (après une période probatoire). Il faut aussi contrôler les flux migratoires massifs qui se déversent dans notre pays.

II.    Rendre la vie quotidienne des Français plus facile

·         Défendre les libertés, en desserrant le carcan législatif de plus en plus étouffant.

La loi se mêle de tout ; le Parlement légifère sur tout (y compris sur des réalités humaines essentielles qu’il n’est pas en son pouvoir de changer), notamment sous la pression de l’Union européenne. Cela discrédite la loi tout en privant les citoyens et les élus de la liberté d’exercer leurs responsabilités. Il faut simplifier les lois et abroger celles qui sont inutiles (sans portée normative ou idéologiques...).

·         Assurer la sécurité publique, par une politique ferme de stricte répression de la délinquance, mais aussi de vraie réinsertion (en prison et à la fin des peines).

Sans sécurité, il ne peut y avoir ni justice, ni paix sociale, ni développement de la personne humaine, ni intégration des immigrés, ni prospérité économique.

·         Encadrer l’activité économique de façon à privilégier la création et le développement de petites et moyennes entreprises, implantées localement.

Le néo-libéralisme, fondé sur la spéculation boursière et l’internationalisation des flux de capitaux au profit d’une « élite » financière et des multinationales, tue la liberté économique, qui est d’abord celle de travailler et aussi d’entreprendre. L’Etat doit alléger les charges qui pèsent sur les PME/PMI, protéger les emplois en France et promouvoir l’investissement, l’innovation et l’exportation.

III. Donner a la société des bases plus humaines

·         Refonder une véritable politique familiale pour soutenir les familles et reconnaître leur rôle éducatif primordial.

La République sacrifie les familles, en dénaturant le lien du mariage, en dépossédant les parents de leurs responsabilités éducatives, en réduisant chaque année le pouvoir d’achat des familles. Il n’y a pas de liberté sans liberté des familles : liberté d’éducation, liberté pour une mère d’élever ses enfants et même, tout simplement, liberté d’avoir les enfants que l’on désire. Il est temps de mettre en place une véritable politique en faveur des familles, avec des allocations familiales conséquentes dès le premier enfant, en reconnaissance de leur place première dans l’éducation, la transmission des valeurs et la solidarité. Donner aux familles un rôle politique notamment par leur participation aux décisions sur les sujets locaux. Etablir le vote parental jusqu’à la majorité des enfants.

Il faut aussi restaurer la qualité de l’enseignement, par un retour aux enseignements fondamentaux (notamment celui du français et de la culture générale). Donner aux parents le choix de l’école de leurs enfants, grâce au chèque scolaire et à la suppression de la carte scolaire ainsi que des quotas de recrutement dans l’enseignement libre.

·         Développer l’action sociale de proximité, pour sortir de l’assistanat de masse, administratif, individualiste, qui déresponsabilise les citoyens, coûte très cher et fonctionne mal.

L’Etat doit garantir un minimum de justice sociale par la loi et définir les minima sociaux, mais il revient aux collectivités locales de trouver une solution concrète adaptée à chaque personne en situation de précarité présentes sur leur territoire, par l’attribution de l’action sociale à des services municipaux en étroite collaboration avec les associations, sur la base de financements locaux.

·         Protéger la vie et la dignité de la personne humaine, notamment celle des enfants à naître, des handicapés et des personnes âgées.

Une société qui se débarrasse des plus faibles, par individualisme et souci de la rentabilité, ne peut apporter à terme que la désolation. Une politique d’accueil des personnes en détresse, des mères et de la petite enfance et d’aide aux familles doit être développée. Des services sociaux et hospitaliers de proximité et le développement de l’adoption sont les piliers qui permettront de restaurer l’accueil serein du plus faible.

·         Promouvoir le patrimoine culturel, humain et environnemental, au service de la vie sociale, du développement de la personne humaine.

Nos lieux de vie ne doivent pas être des agglomérats d’individus sans âme, des cités dortoirs ou des déserts ruraux sans espérance. Une politique écologique et patrimoniale doit redonner aux Français un environnement naturel, revitaliser le monde rural et remettre l’homme au cœur des projets urbains.

Partager cet article
Repost0

commentaires